jeudi 28 février 2008

La mort des innocents.




En racontant dans Dead Man Walking (La Dernière Marche) les ultimes moments d’un condamné à mort, sœur Helen Prejean a bouleversé les consciences américaines. Dans La mort des innocents, elle poursuit son combat contre la peine capitale. Elle présente tout d’abord les cas de Dobie Gillis Williams et de Joseph Roger O’Dell, et montre l’absurdité de leurs procès, l’impossibilité
qu’ils ont eue de se défendre. Son livre se poursuit par le démontage du système judiciaire américain, qui met en évidence le caractère structurel de l’erreur judiciaire. La peine de mort apparaît enfin comme le plus tragique vestige de la ségrégation raciale – au cours de vingt dernières années, 80 % des exécutions ont eu lieu dans les anciens États esclavagistes.
Paru en avril 2007

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